4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 19:50
Evora la célèbre ville alentejane, classée au patrimoine de l'Unesco, dont tous les guides chantent les beautés, au sein de laquelle il y a trois jours à y passer... paraît-il. Evora nous a un peu déçus. Après les beautés de ces villes ou villages isolés, Evora ne nous est pas apparue aussi exceptionnelle qu'elle est décrite ici ou là. Et chère.  Je n'oublierai quand même pas l'université jésuite - superbe cadre pour étudier... Cette ville sera aussi associée à une belle surprise. La rencontre avec Margarida, une agricultrice qui héberge des hôtes de passage - ou à l'année. Nous avons eu la chance d'être, pour une nuit, ses hôtes de passage.
Nous avons comparé les rythmes scolaires de nos enfants. Nous avons été curieux de sa vie d'agricultrice : connaître son exploitation, ce qu'ils y cultivent ou élèvent, la pénibilité de leur travail - accentuée par l'absence exceptionnelle de pluie depuis le mois de mai. Les lits des rivières à sec étaient donc expliqués.




























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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 18:19
Des remerciements variés, et profonds, alors que pour certains ce sont de toutes petites choses... Oui ce sont de petites choses, mais quel bien être ce soir...

* Un déjeuner avec Isa. Je l'aurai voulu moins bruyant, pour mieux nous entendre. Recevoir un cadeau : ouvrir la main, le recevoir, être touchée, par la pensée et le présent, qui sera partagé plus tard dans la soirée, en famille. La présence d'Isa est lumineuse et elle est gourmande de la vie, cette rencontre est un plaisir qui vient de se renouveler, après notre café du mois de mars.  Envie de continuer à tisser les fils de cette relation. Je t'envoie la recette de ce à quoi ton présent m'a fait penser. Je vais tésauriser ta recette de cake de Noël, et attends avec gourmandise les épices pour la réaliser.

* La visite bi-annuelle chez mon médecin homéopathe acupuncteur, dans le mouvement que j'ai impulsé : devancer. Un rééquilibrage au moment crucial du changement de saison, et une séance d'acupuncture concluante - la première fut un échec, je n'étais pas parvenue à me détendre. L'importance du cadre... Une discussion sur les vaccins tellement cités, publicités, qui m'a confortée sur ma position :
- la grippe A est bien plus contagieuse mais tellement moins dangereuse que la grippe hivernale habituelle... Je ne citerai pas de chiffres car je n'ai pas de source sûre - et nous avons parlé d'approximation, pas de nombre exact, mais le rapport est impressionnant... et le vaccin...
- le gardasil (vaccin pour prévenir contre certains cancers de l'utérus), que je ne ferai pas administrer à mes filles, que je préfère éduquer en insistant sur l'importance d'une visite annuelle chez un gynécologue, plutôt que de se vacciner (avec les nombreux risques que cela comporte, parfois mortel. Vaccin arrêté en Autriche) et de se "croire à l'abri"...

Ces bonheurs m'ont aidée à supporter une demande professionnelle qui m'a été faite, cet après-midi. Elle a chatouillé mon intégrité... et suscite donc ma vigilance.
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 05:44


Je passe à la fin de notre séjour. Samedi beaucoup de temps passé à l'aéroprot de Lisbonne, avant notre vol de retour. A la recherche de lecture française, nous nous procurons, entre autres, ce n° hors série de Courrier International. Je ne peux que vous inviter à le lire. Une mine pour comprendre les limites du modèle actuel, la crise, et surtout, surtout, de quoi être motivé pour changer encore mieux, encore plus. Pour aller dans le bon sens. Réfléchir, bouger...
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 18:47





Après Serpa, Serpa la blanche, la lumineuse, la silencieuse, nous avons croisé des gens du voyage. Qui portaient tous leurs biens sur deux carioles, chacune tirée par deux chevaux - d'autres accompagnaient le petit convoi, accrochés à l'arrière.
Après ceux-là, revus le lendemain près de São Pedro de Corval, après eux donc, deux villes, Moura, puis Mourão. Toujours chaulées de blancs. Mais plus colorées cependant, puisque la couleur de la peinture utilisée pour la bande du bas du mur (je crois que c'ette bande de peinture a un objectif sanitaire - si quelqu'un a des informations à ce sujet, je suis preneuse...), pour souligner les détails architecturaux, n'était pas grise : le bleu et le jaune ont fait leur apparition. Des jardins ont continué de jouer l'exotisme, en nous offrant palmiers, bougainvillées, hibiscus. Premiers azulejos. Premiers petits groupes - surtout masculins - vus : se retrouver et discuter. Notre horaire de visite de ces deux villes était plus propice à observer les gens.
Passer la soirée dans un village perché - au dessus des champs d'olivier, auxquels se mêlent les premiers rangs de vigne, au-dessus des étendues d'eau crées artificiellement par la construction d'un barrage qui a chamboulé la vie d'un village : tous ces gens qui ont dû laisser derrière eux, enfouir sous l'eau, une part de leur histoire, les dépouilles de leurs parents. Une région à l'équilibre  climatique perturbé. Etre tout d'abord dérangés par la foule de la fin d'après-midi qui sillonne ce petit village.  Puis profiter de notre solitude la tombée de la nuit venue - tous quittent le village pour aller dormir ailleurs. Nous jouons avec la lune, avec la lumière, avec le coucher de soleil. Nous nous asseyons et, dans un silence aussi profond que la nuit, admirons la citadelle éclairée.
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 21:36


Inciter -
Prévenir - Alerter -
Consulter - Identifier - Sensibiliser -
Examiner - Dépister - Surveiller - Prendre soin

C., c'est en pensant à toi que j'ai sauté le pas.

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 11:48

Atterrir au bord de l'eau - voir Lisbonne d'en haut, l'embouchure du Tage, et quitter la ville avant de l'avoir goûtée - pour mieux y revenir quelques jours après.
Filer découvrir l'Alentejo, région située à l'est et au sud de Lisbonne. Se laisser surprendre par l'aridité du paysage. Etre stupéfaits de tous ces lits de rivière enjambés, à sec. Rouler sur une route ensoleillée, bordée de dunes et de pins - ces pins qui font de l'ombre, comme en France les platanes au bord des routes. Trouver ensuite des oliviers à perte de vue. Vert argent sur la terre parfois rouge. Au milieu, des tâches blanches. Des villages, dont les maisons sont entièrement chaulées. Des villages ou de petites villes où nous sommes seuls étrangers. Les oliviers, les orangers, citronniers, bordent les ruelles et les places comme ici les platanes ou les marronniers. Les fruits sont gros, en train de mûrir. Certains oliviers couverts d'olives, vertes ou noires.
Des villages dont le plan nous échappe complètement. Toutes les ruelles et les places s'entrelacent. Un vrai noeud. Comme d'autres endroits lors de voyages précédents, cette région nous a émus. Nous nous y sommes sentis bien.
















































[Serpa - Portugal - 24 octobre 2009]
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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 21:13
C'est ainsi que commencent tous les voyages. Par de l'attente. Une fois l'envie née, le temps de le planifier. Le temps de le préparer. Le temps passé dans les petits trajets qui précèdent le grand.
L'attente qui permet de se dépouiller de nos habitudes, du quotidien, pour aller, plus vierges, vers la découverte. C'est ainsi qu'a commencé notre voyage au Portugal : une envie d'aller à la rencontre de l'Alentejo née il y a de longs mois, venue nourrir celle de visiter Lisbonne, la ville des collines, la ville des tram électrico, que je porte depuis quelques années. Valider le budget de ce voyage, en trouver le moment, le construire, un peu, mais pas trop : des étapes dessinées, des chambres réservées ici et là. Au milieu, du vide, à remplir comme on le voudrait le jour venu.

Nous voilà revenus, rentrés de ce voyage qui nous a offert de belles surprises. Retrouver nos compatriotes dont pendant une semaine nous nous sommes tenus éloignés, retrouver le froid - relatif, retrouver son chez-soi. Reprendre pieds et très vite s'occuper des photos. Bulles de lumières pour quand les jours à venir seront gris. Se nourrir encore des découvertes, se laisser habiter par ces mots qui chantent.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 18:26

* une limousine blanche en quittant mon bureau ce soir. Replongée 23 ans en arrière, un séjour hivernal en Floride.

* une responsabilité professionnelle supplémentaire. Je pars en vacances, cela m'évitera de trop me dire "y parviendrai-je ?".

* des sacs qui se remplissent.

* un cake banane chocolat préparé à 4 mains.

* repenser à cet appartement qui nous avait tant séduits.

* il est temps de partir.






[Lyon - Fête des lumières 2008]
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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 18:07
* L'appartement en vue n'est plus dans nos projets. Nous avons beaucoup appris tous les deux de tout ce qui s'est passé.
* J'ai déjeuné avec mon amie S. lundi midi. Plaisir de se retrouver. Plaisir des jolies nouvelles.
* J'aime mon travail. Il remplit parfois trop mes journées, ma tête. Mais l'investissement m'est rendu par la reconnaissance. Et cela n'a pas de prix.
* Nous sommes bien tous les quatre.
* Samedi nous partons. Destination connue, nuits réservées. Journées à remplir en fonction de nos envies de découvertes et de rencontres. Une semaine pour parcourir une autre Europe.
* La boule qui stagnait dans mon ventre s'est envolée. Vraiment prendre une décision est la solution.


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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 16:46


















Le mohair et la soie mélangés, bleu pétrole. La pelote manquante achetée ce matin, j'ai pu terminer cette étole cet après-midi. Je crois qu'elle sera sur mes épaules pour partir à Paris demain matin, à l'aube. A force d'être en contact, mes aiguilles de bambou et mes doigts se teintent de bleu - mais ça part sur les mains... avec de l'eau et du savon.
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