28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 19:51
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Quelques rameaux de forsythias. Une nuée d'oiseaux s'est posée dessus. Ou volette autour. Des grues.  Qui remplacent les oeufs ou les lapins.

En fond sonore, Léo Ferré chante Apollinaire. Mon homme m'avait offert ce coffret il y a environ 20 ans...
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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 16:45
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Il a plu tout le week-end, ou presque. La terre apprécie, les jeunes pousses de céréales ou d'herbe aussi. Au milieu de tous ces vallons verts, ce n'est qu'en regagnant le Beaujolais et ses arpents de vignes que le vert est entrecoupé de zones sombres, le bois des ceps.

Cela ne nous a pas empêchés de prendre soin du jardin, commencer à tailler, aérer certaines zones où les jonquilles ont fleuri, les violettes colorent le sol de violet ou de blanc, les primevères sont aussi de la partie... Le jardin commence à s'exprimer. Le cognassier est couvert de fleurs rose. Les forsythias de jaune.

Nos voisines savourent l'herbe tendre des prés alentours. Cela faisait bien longtemps qu'elles n'avaient pas eu de compagnie humaine juste à côté. Nous espérons que nous nous entendrons bien.


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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 18:09
Une nuit venteuse - vent d'ouest que l'immeuble prend de plein fouet. Nuit pluvieuse. La journée s'annonce grise. Humide et froide alors qu'hier nous profitions d'une douceur extraordinaire, d'une luminosité bienfaisante.
J'écris tôt ce matin avant de partir un petit mot à celle qui va sous peu enrichir mon stock de lin, je lui parle d'une journée qui s'annonce triste.
C'était sans imaginer
* la lecture toujours plus enrichissante, touchante, de "Femme et déesse, tout simplement"
* l'appel inattendu de celle que je découvre de plus en plus, de mieux en mieux, avec qui nous entrecroisons nos fils pour tisser une relation comme une pièce d'étoffe. Longues et riches minutes pour démarre la journée de manière bienveillante.
* le soleil qui a percé et m'a permis de travailler la vitre ouverte
* l'annulation de deux réunions qui devaient occuper toute ma matinée : libération inattendue d'un temps permettant de mener à bien ce qui attendait sur ma liste des "à faire". Et la tension redescend.
* la proposition d'un collègue qui participe à un projet auquel je participe aussi ; petit geste pour lui, tellement précieux pour moi qui ne sait pas toujours comment faire rentrer dans des journées tout ce qui est prévu avec le niveau de qualité requis
* la 1ère rencontre avec ma voisine de pallier
* la douceur, ce soir, et le dîner au cours duquel nous avons bien rigolé - ce qui n'est pas toujours gagné d'avance.
P1040694[Bidonville, Fête des lumières, Lyon - 5 décembre 2009]

"Elle, elle a tout simplement éduqué son regard !"
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 21:12
P1050044 - Lors de notre dernier séjour en Saône et Loire, ma montre s'est arrêtée. De froid ? D'une usure normale de la pile ? Je pensais l'apporter chez un bijoutier pour changer la pile le mercredi suivant. Mais finalement, de ne pas avoir de montre au poignet ne m'a pas déplu. Il faut dire que nous sommes entourés d'outils donnant l'heure : le PC, le mobile, les horloges ou pendules dans des lieux publics ou chez soi. Cela fait donc 8 jours que je vis sans montre. Mon poignet gauche est nu - enfin presque. Avec l'été en ligne de mire, l'envie de porter mon bracelet de jade, rapporté du Vietnam, est ré-apparue. Quelques minutes de souffrance - j'ai un tout petit poignet. Donc le jonc est petit - sinon c'est inesthétique. Si petit qu'il ne passe le seuil de mon ossature de la main qu'à grand renfort de manipulation, de savon, de larmes aux yeux.

- Pendant mon cours de Qi-Gong le lundi soir - reprise ce soir après de trop nombreuses semaines d'interruption (vacances d'hiver, puis déplacements, puis réunions tardives, maladie...) - j'ôte mes lunettes, qui sont mes "seconds" yeux. Je passe une heure et demie dans un flou artistique, reposant. Je suis ainsi plus concentrée sur ce que je fais, sur l'énergie que je sens. Comme si je me retirais du monde.

La photo n'a rien à voir. C'est le résultat de mon travail sur le lin lichen d'hier, un cadeau qui a été posté ce jour.
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 16:10
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P1050043 Un week-end sous le signe :

* des fleurs : des anémones au marché pour fleurir notre entrée, des tulipes jaunes offertes pour fêter le printemps, un petit pied de violettes planté, et l'exposition sur l'ikebana (merci Granny), art floral japonais. Pas d'appareil photo avec moi, ma fille cadette et moi nous sommes laissées toucher par certaines compositions. La complexité de la simplicité. L'exposition dure jusqu'à demain, n'hésitez pas. Envie d'essayer de composer des bouquets en s'adaptant à la nature de la plante / fleur / branche.

* de la matière : tricoter, coudre du lin lichen pour un cadeau.

* de l'amitié : une après-midi en sa compagnie pour satisfaire des envies de laine - en profiter avant que la boutique ne soit vendue. Je crois que je vais y retourner sous peu.

* de la cuisine : des boulettes de boeuf à la coriandre fraîche, servies avec de la semoule - des panisses - des pommes de terre rôties au thym - le cake citron gingembre, dont elle m'a reparlé hier... En tête de liste des cakes que j'aime : le piquant du gingembre (qui réchauffe l'hiver, et rafraîchit l'été), l'acidité du citron, le croustillant des bords, le moëlleux à l'intérieur. La recette est ici (merci P.).

* de la douceur : premier déjeuner dehors...

* d'une nouvelle tête
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 20:52
http://www.elle-blog.com/images/tricot/Cable-V-neck-top-tank-Debbie-Bliss.jpg
Samedi dernier j'ai acheté la laine mérino pour tricoter ce modèle. De cette couleur, très minérale, que j'aime tant marier avec mes hauts blancs et mes jeans - comme sur la photo. Les 10 cm de côtes 1*1 du dos sont terminés, et les 28 premiers rangs, dessinant un cycle complet de la torsade la plus large, aussi.

J'ai un peu de mal à avancer, les soirs de semaine, mes yeux se fermant sans effort.

Alors ce week-end j'en profite pour avancer, tranquillement.
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 20:52
Après une soirée de mardi passée à travailler depuis mon domicile, je m'apprêtais à travailler à distance depuis mon domicile mercredi matin - histoire d'économiser les 40mn de trajet aller puis retour alors que cet après-midi je suis en RTT.

Deux choses me gênent, la première c'est que je n'avais pu obtenir l'accord de principe de mon hiérarchique, la seconde, le fruit de mon travail, envoyé par email professionnel, n'avait pas quitté ma boîte d'envoi.

Alors je me résouds à aller à mon bureau, et ne filtre pas mon agacement ce matin, donc tout le monde à la maison en profite.

Au bureau, le problème se résoud après plusieurs échanges avec la hotline.
Ma réunion se déroule.

Je quitte donc mon bureau au mitant de la journée, pour rejoindre mes filles et déjeuner avec elles.

Quand je sors du métro, le soleil et la chaleur qui me parvient m'accueillent agréablement.
La terrasse de la brasserie à l'angle de la place, au soleil, me fait un clin d'oeil. J'appelle mes filles chéries afin qu'elles me rejoignent.

Cette surprise nous ravit toutes les trois.

Nous poursuivons par quelques achats avant de regagner l'appartement pour que s'y déroulent les devoirs pour elles (nous avons tenté sur la terrasse plein est, mais il ne fait pas encore assez chaud pour que ce soit supportable sans soleil - et immobiles), moi en support, de la lecture, du tricot, leurs activités extrascolaires, et un peu de cuisine ce soir - des ravioles de Royans, avec poireaux et parmesan.

La journée démarrait sombre, elle fut une succession de petits plaisirs lumineux.
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 17:59
P1050023[Depuis la maison au tilleul, Saône et Loire - 13 mars 2010 matin]
Quand je reviens de là-bas, j'aime

* retrouver ma cuisine ici : je peux cuisiner vraiment, préparer de vrais plats. Dimanche soir ce fut galettes de pommes de terre et poireaux, salade verte, crumble pommes miel. Là-bas, dans la maison au tilleul, la cuisine est une cuisine de camping, un peu améliorée, mais pas tant que cela... Alors moi qui ai peu le temps de cuisiner la semaine, et qui, comme elle, n'aime pas tant manger que de concocter le plat, y penser, puis le faire, j'ai besoin de retrouver mes fourneaux.

* avoir emporté sur mon manteau l'odeur du feu de cheminée, que je retrouve quand je m'y attends le moins, par exemple en prenant mon manteau pour sortir acheter mon déjeuner le midi.

* nos joues roses.

* profiter de la luminosité de notre appartement en ville.

* rapporter des projets couture (de petits rideaux de coton ou de lin et de dentelles, des housses de coussin) ou de la laine et un modèle de tricot torsadé. Ce sera long mais cette perspective ne m'effraie plus.
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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 05:18
Samedi matin il nous a fallu quatre allers et retours à la déchetterie pour jeter en triant - et donner au passage - ce que nous avions sorti de la maison et dont nous ne pouvions ou voulions pas nous servir.

L'après-midi nous avons entrepris de trier l'une des granges, remplie de sacs, cartons, plastiques... objets d'une vie en tous genres.
Lors de ces demi-journées je devrais convier tous ceux qui "gardent tout", qui ont du mal à décider de se séparer des objets, utiles ou moins utiles.
Nous avons descendu par le biais d'un escalier qui est presqu'une échelle de meunier un volume impressionnant de cahiers d'école, jouets, sacs de très vieux vêtements, bouts de plastique, abats-jour, bouts de métal, lunettes de WC cassées, ceintures de sécurité etc.
Nous avons trié ce que nous voulions conserver - le reste encombre à nouveau le rez-de-chaussée de la deuxième grange, en attandant notre prochaine sortie à la déchetterie.

C'est pénible - la poussière, la saleté, l'impression de ne jamais terminer.

Et au milieu, des petits trésors conservés, à notre tour :
- quelques fournitures de mercerie : vieux boutons, rubans, tampons à marquel les tissus avant broderie
- des éprouvettes
- un morceau de tissu - en train de sécher après avoir été lavé. J'en ferai des housses de coussin ou de petits rideux, ou des sacs, ou...
- quelques livres, dont un dictionnaire français-grec - des fois que l'une des deux se dirigent vers l'apprentissage des lettres classiques,
- 3 vieilles chaises de paille - l'une deviendra tabouret,
- des petits meubles à retaper,
- un broc de métal peint,
- un petit fauteuil droit.

Qui rejoignent ceux trouvés dans la maison :
- deux ombrelles noires,
- des moules à gâteaux en fer blanc,
- de la vieille vaisselle que nous utilisons pour nos repas là-bas.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 14:57
Je rapporte de ce week-end en Saône et Loire des trésors de la nature.

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Exceptionnellement partis vendredi soir, afin de pouvoir profiter de l'ouverture de la déchetterie le samedi matin, nous avons aussi ainsi assisté au lever du soleil samedi matin, sur la campagne encore toute givrée. La nuit précédente il avait aussi dû geler : en arrivant vendredi soir nous découvrons la rupture d'une canalisation. Heureusement rien de grave, elle alimentait (et alimentera à nouveau) un robinet extérieur. Première erreur de débutants.

Samedi matin en manipulant tout ce que nous apportons à la déchetterie, nous entendons à nouveau son petit cri, si reconnaissable. Nous la ramassons à nouveau au sol, cette petite chauve-souris transie de froid. Lors de notre emménagement le 13 février nous l'avions déjà un peu réchauffée et reposée dans la grange. Les enfants ne l'avaient donc pas vue. Notre fille cadette a donc pu la voir de près, se rendre compte de sa taille une fois toute repliée. Nous lui avons préparé un sac de jute pour qu'elle puisse s'y enfouir si besoin.

Et puis malgré le froid, plus important dans cette moyenne altitude, les violettes ont fleuri. Dans les interstices des marches, ou plus loin dans l'herbe. Réchauffées par quelques rayons de soleil.
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