12 étages plus bas. Changer de point de vue. A l'ombre des arbres, l'odorat comblé par l'humidité des sous-bois.
12 étages plus bas. Changer de point de vue. A l'ombre des arbres, l'odorat comblé par l'humidité des sous-bois.
[La maison au tilleul, 16 juin 2012]
(Histoire sans parole)
Deux pays à la recherche d'une solution, l'un utilise les urnes, l'autre les mots, le sacrifice et les armes. Et la France qui laisse des contrats se signer, des contrats qui visent à fournir à un client russe des équipements militaires qui pourraient servir en Syrie. A l'encontre de ce que l'on clame et de ce que l'on soutient.
Un châle à porter ce prochain hiver, crocheté en brides.
Laine HolstGarn coloris Wedgewood.
Un en mois sur ma liste.
[Vue de la cuisine après l'orage - Lyon - 11 juin 2012]
Un jour, je saurai tourner la terre. Je saurai transformer la boule d'argile en petites choses délicates et à la paroi mince. Je saurai régler la vitesse du tour, mesurer la force des mes mains, trouver la position de mon dos, garder les épaules basses, renforcer mes adducteurs.
Quand je saurai tout cela, et plus encore sans doute, je pourrai ressentir la joie d'avoir fait ce genre de pot par moi-même.
En attendant, je continue le modelage (du nouveau par ici).
Des tomates olives très mûres, épépinées, qui ont lentement et doucement confit au four avec de l'huile d'olive et du thym.
Une fois refroidies, je les ai glissées dans un gros bocal, avec de l'ail émincé, des oignons frais, puis je les recouvertes d'huile d'olive.
Elles attendent au frais, un jour de spaghetti, de viande froide... Pour moi, elles ont l'odeur de l'Italie.
La pluie qui tombe éclabousse le bitume.
Elle rebondit sur mes pieds nus.
La pluie qui tombe lave sols et façades.
Là-bas j'espère qu'elle arrose les pieds de tomates.
La pluie qui tombe lave la tête, évacue le ressassement.
J'écoute Bill Withers et regarde la pluie tomber.
[Sur la route entre le bureau et l'appartement - Lyon, Août 2011]