18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 11:00
undefinedJ'ai débuté ce livre, acheté l'année dernière (lors de ma boulimie de romans japonais), sans avoir réussi à me procurer celui qui le précédait, "La fleur de l'oubli".

A la mort de son mari, Keiko revient au Japon après avoir vécu plus de vingt ans en Amérique. En plein coeur de la capitale, c'est au sein d'une maison traditionnelle qu'elle choisit de louer une chambre. Dès lors, elle devient l'observatrice privilégiée des événements qui s'y déroulent, amenée à décrypter les liens complexes qui unissent les différents habitants, jusqu'au drame final dont elle est témoin. Succédant à La Fleur de l'oubli, Larmes de princesse remet en scène la plupart des protagonistes déjà présents dans le premier volet du récit, accentuant encore le caractère réaliste de cette chronique du quotidien de Tokyo. Minako Oba y exprime ses thèmes de prédilection, notamment les malentendus et préjugés culturels. À travers l'évocation de l'éternelle complexité des relations humaines, elle décrit cet indéracinable instinct de destruction, capable de générer les drames les plus violents. Le pessimiste constat qu'elle établit au terme de son oeuvre est sans appel : prétendre échapper à son histoire familiale est illusoire.

Ne pas avoir lu le précédent ne m'a gênée en rien.
Mais je n'ai pas accroché à l'histoire... Je me sentais être dans un environnement sombre, dense, sans doute lié à la qualité de la description des environs de la maison, lieu central du roman. Et j'ai eu du mal, au début, à différencier les personnages féminins et à les replacer.

Comme je dis depuis quelque temps quand je ne parviens pas à aller au bout d'un livre, ce ne devait pas être le bon moment...
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