24 janvier 2010
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Là-bas, à 500m, les pièces se remplissent. De lampes, de cartons que l'on y vide (pour les remplir à nouveau), de livres, de vaisselle, quelques plantes s'y sont installées hier. Il y a aussi mon petit bureau blanc, tous mes papiers à origami, mes pelotes de laine et mes aiguilles, mes livres de loisir créatif, les lits des enfants...
Ici il reste encore tellement : toutes les petites choses dont on a besoin jusqu'au bout. Le plus pénible.
Nous avons finalement choisi de faire aussi en parallèle les cartons qui rejoindront la maison au tilleul : parce qu'une fois que nous vivrons ailleurs, je pense que nous n'aurons aucune envie de revenir ici poursuivre les cartons.
Nos doigts sont noirs de l'encre du papier des journaux qui cale et protège.
Là-bas, nous nous rendons compte que la prise des cotes n'a pas été...très exacte. Alors nous avons des surprises qui nous amènent à réviser la disposition imaginée, voire la migration des meubles prévus. Je n'oublie pas que moins c'est mieux.
Chaque fois que nous y allons, je ne peux m'empêcher de me poser devant les baies vitrées. Voir au loin, voir le gris du ciel, les lumières de la nuit dessiner le lit du Rhône, les codes des voitures, la ville qui scintille. Une vue qui amplifie ma respiration.