4 juin 2008
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16:40
Début avril, j'avais écrit ce texte, sans le poster.
Je l'envoie aujourd'hui, même si nous avons fini par obtenir, dans les délais impartis, tout ce dont nous avions besoin pour partir.
Ce soir, j'ai nos quatre passeports, et les visas.
Je l'envoie aujourd'hui, même si nous avons fini par obtenir, dans les délais impartis, tout ce dont nous avions besoin pour partir.
Ce soir, j'ai nos quatre passeports, et les visas.
Il est né à l'étranger, de parents français. Son père est né à l'étranger aussi (mais c'était, lors de sa naissance, un territoire français), de parents français. Sa mère est née en France, de parents français. Il vit en France métropolitaine depuis ses 3 ans. Il vote depuis sa majorité. Il s'est engagé dans l'armée française. A eu les accréditations nécessaires, y a travaillé pendant 8 ans.
M'a épousée, il y a bientôt 14 ans.
A l'occasion d'une fête de famille, une demande de passeport.
Surprise. Prouver qu'il est français. Après la colère, la discipline : réunir les papiers requis. Les déposer au tribunal. Il en faut d'autres. Les chercher, les demander, les attendre. Les redemander, parce qu'ils n'arrivent pas. A cette occasion, se lancer dans la généalogie. Le temps passe, le temps presse. Cela fait deux mois que ça dure.
Pas de résignation, pas encore. Jamais j'espère. La colère remonte, par moments, nous connaissons aussi l'écoeurement. L'incompréhension persiste. Nous lisons les textes de loi, la constitution, et ne comprenons toujours pas pourquoi le fonctionnaire de la préfecture n'a pas estimé qu'il a droit à ce passeport.
Comment se fait-il que les textes de loi puissent être soumis à l'interprétation individuelle ?
M'a épousée, il y a bientôt 14 ans.
A l'occasion d'une fête de famille, une demande de passeport.
Surprise. Prouver qu'il est français. Après la colère, la discipline : réunir les papiers requis. Les déposer au tribunal. Il en faut d'autres. Les chercher, les demander, les attendre. Les redemander, parce qu'ils n'arrivent pas. A cette occasion, se lancer dans la généalogie. Le temps passe, le temps presse. Cela fait deux mois que ça dure.
Pas de résignation, pas encore. Jamais j'espère. La colère remonte, par moments, nous connaissons aussi l'écoeurement. L'incompréhension persiste. Nous lisons les textes de loi, la constitution, et ne comprenons toujours pas pourquoi le fonctionnaire de la préfecture n'a pas estimé qu'il a droit à ce passeport.
Comment se fait-il que les textes de loi puissent être soumis à l'interprétation individuelle ?