Par terre les morceaux de verre, les canettes ou bouteilles vides, quelques feuilles mortes. Autour de moi la lumière qui m'enveloppe.
Par terre les morceaux de verre, les canettes ou bouteilles vides, quelques feuilles mortes. Autour de moi la lumière qui m'enveloppe.
Un seul jour à rouler, et de fortes envies de sucre en cette fin de semaine, que j'ai écoutées - mais pas comprises.
Je voudrais avoir sur moi des oeufs remplis de peinture, et les jeter à l'intérieur des voitures négligemment arrêtées sur la voie des cyclistes, de celles changeant de direction sans se soucier des cyclistes, sur les piétons qui travsersent sans regarder, sur les cyclistes qui ne respectent pas le code de la route. Colorer le monde qui pimente mon trajet.
[Lyon - 9 déc 2013]
Beaucoup de déplacements, un seul jour pour enjamber mon vélo rouge vers mon bureau. Cela me manquait ! A vélo je vois le monde autrement. Le vent rafraîchit, facilite ou pas le trajet, déstabilise parfois quand il souffle en rafales. Et le pont sur le Rhône, et la lumière, et la vue imprenable sur Lyon le matin avant 8h. Instants précieux. Et tous les jours j'oublie mon appareil photos.
[Lyon - Eté 2013]
C'est la cinquième fois qu'elle nous voit et que sa terrasse nous accueille pour une halte avant de démarrer notre journée professionnelle. Elle nous reconnaît et désormais c'est avec un grand sourire qu'elle vient à notre rencontre.
Le chauffeur de bus ralentit et s'arrête complètement. Il respecte ainsi la voie réservée aux cyclistes. Les motards circulant en sens inverse, qui avaient empiété sur sa voie, à l'arrêt au feu, décident donc de reprendre leur place dans la file des voitures. Je me sens respectée. Je me dis que tout n'est pas perdu dans la jungle de la circulation urbaine.