23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:52
Dévastée ? Je crois que je me sens comme la Terre qui est toile de fond du roman, après cette lecture. Complètement dévastée. Un roman très fort, très très fort. Mais qui m'a donné des angoisses, hier soir. Je l'avais commencé dans le TGV, et je crois qu'hier soir les quelques lignes lues furent la goutte d'eau, la prise de conscience...
Je l'ai terminé ce soir. Un roman inoubliable. Je vais reprendre des lectures plus légères.
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 19:30
Mon temps de transport étant croissant avec mes déplacements, mon temps de lecture suit la même tendance. La colonne des lectures automnales aussi.
Avant d'en sortir de cette liste, mais pour ne rien perdre de ce que j'en ai pensé, un petit résumé de mes dernières lectures, dont je n'ai pas déjà parlé ici.

Le poids des secrets, tome 5. Hotaru - Aki Shimazaki. C'est presque par hasard que je suis tombée sur ce tome 5, alors que quand j'ai début la lecture de cette pentalogie j'attendais fébrilement la sortie chez Babel du tome suivant. L'histoire étrange et merveilleuse, poétique et rude, de cette famille, est ainsi achevée à travers le prisme de la grand-mère qui raconte ce qu'elle a vécu.




Petit éloge de la vie de tous les jours - F. Bartelt. Abandonné...







Soleil levant - Chi Li. La Chine qui s'éveille au capitalisme, les us et coutumes des Chinois... un roman court, bien cadencé, sur une vie de couple transformée par la naissance d'un enfant, les conséquences que cela va avoir sur leur vie quotidienne, leurs choix, et leurs relations familiales.





* Le strip-tease de la femme invisible - M. Renault. Une jeune femme un peu ronde, complexée, qui devient obèse, puis séduite par une émission de télé-réalité s'embarque dans l'impensable.


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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 19:09

Sous l'impulsion, j'ai posé une question,
Et si on ne rentrait jamais, si on continuait de voyager sans cesse ? Ne devrait-on pas mieux écouter cette voix intérieure qui nous interroge ? Sans se retourner, on ne voit jamais les petits cailloux qui, en fait, tracent le chemin.

Un pied à San Francisco, l'autre à Cortona, en Italie. Et avec son époux de nombreux voyages, des découvertes qui mixent allègrement paysages, cultures, hommes et gastronomie.
L'Italie bien sûr, un peu, l'Ecosse, la Grèce, le Portugal...
C'est ce que j'essaie de faire, ce à quoi je songe de plus en plus, de manière obsessionnelle - voyager avec mes cinq sens.
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 19:04
Partie avant l'aube ce matin pour Paris, sans bagage si ce n'est mon sac à dos contenant mon portable. A l'aller consacrer les deux heures à travailler, le temps - enfin - de lire des documents rédigés par des collègues, dont je voulais prendre connaissance, pour en discuter ensuite.

Journée dense et ce soir au retour, quelques minutes avant que le TGV ne soit à quai. Exceptionnellement j'achète "Les heures souterraines", la quatrième de couverture me séduit immédiatement.

Ou bien elle rencontrerait un homme, dans le wagon ou au Café de la Gare, un homme qui lui dirait madame vous ne pouvez pas continuer comme ça, donnez-moi la main, prenez mon bras, posez votre sac, ne restez pas debout, c'est fini, vous n'irez plus, ce n'est plus possible, vous allez vous battre, je serai à vos côtés. Un homme ou une femme, après tout, peu importe. Quelqu'un qui comprendrait qu'elle ne peut plus y aller, que chaque jour qui passe elle entame sa substance, elle entame l'essentiel.

A mots couverts je comprenais où elle ne pouvait plus aller. Parce qu'à travers ce bref passage, je me suis vue, il y a longtemps ou moins longtemps, quand plus rien ne me portait et que je puisais dans mes ressources pour continuer.
Sans que la situation originelle soit la même le ressenti partagé me troublait.
Un roman lu pendant les deux heures du trajet retour. Une écriture comme un souffle, comme une urgence, un coup de coeur.
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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 18:52
J'allais chez le coiffeur hier midi. Sur mon chemin, la librairie du quartier où je travaille. Je ne sais pas passer devant sans jeter un oeil à la vitrine. Ce livre retient mon attention. Je rentre, demande à le compulser.
Je lis le résumé, et... comment aurais-je pu résister ?

Il a fini dans mon sac ; je l'ai commencé hier soir, et l'ai terminé ce soir.

Résumé : un caneton maigrichon avait au coeur l'espoir de voler un jour. Pourquoi ne volait-il pas, malgré ses ailes ? Par cette question aussi simple et déroutante qu'un " kôan " zen, le moine bouddhiste Jaeyeon nous entraîne dans un voyage à la découverte de nous-même. Car le canard, héros de cette histoire, avec sa petite vie tranquille faite d'habitudes et d'obéissance aux règles de sa société, c'est vous et moi. La question est de savoir s'il faut se contenter de vivre comme un canard domestique ou choisir de poursuivre son rêve, fût-ce au prix de grands tourments. En suivant les aventures de ce petit canard qui découvre les splendeurs de la nature, vous vous surprendrez à réfléchir à la relation que chacun entretient avec le reste de l'univers, à la difficulté de vivre en gardant son rêve enfoui en soi et à la force mystérieuse de l'amour et de l'amitié. Et si, après avoir lu ce livre, vous réussissez à faire s'envoler l'oiseau qui est en vous, vous vous serez approché de la sagesse.

Mon avis : un ouvrage plein de poésie, qui peut être lu même enfant... Je craignais de ne pas savoir me détacher du caneton pour saisir toute la profondeur des messages. C'est sans aucune difficulté, tout en douceur, que les messages sont passés. Aucune idée n'est énoncée sentencieusement, tout vient naturellement. Quelques illustrations ajoutent au charme de l'ouvrage.
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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 15:10








Aujourd'hui

j'ai répondu

à mon désir ? besoin ?

de poésie en lisant - que dis-je ?

en cueillant des images et des mots

au sein d'un ouvrage.

D'Anne Herbauts.

Quelle grâce...


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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 18:29
Si un jour j'avais pu imaginer découvrir de la poésie en lisant des manhwas (BD coréenne) ou des mangas... j'aurais commencé avant !

Mes trésors :

 * La bicyclette rouge (en 4 tomes), écrit par K. D. Hwa, coréen. La vie qui passe dans deux villages, livrée par un facteur à la bicyclette rouge. Poésie dessins, avec ou sans texte.
* Les nourritures de l'âme, de K. D. Hwa : un bijou... des lettres écrites par des citoyens corréens à l'un de leur journal, mises en dessin par l'auteur de La bicyclette rouge.
* Quartier lointain (en 2 tomes), de J. Taniguchi, japonnais. Un homme qui est replongé dans son passé. Extraordinaire.

Au milieu, une perle, offerte à mon homme pour ses printemps : Rosalie Blum (en 3 tomes), de C. Jourdy. J'aime le trait, l'humour, et le fond de l'histoire...

Et les étagères de la bibliothèque, qui débordent.
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 18:59
Célébration du quotidien, de Colette Nys-Mazure

Colette Nys-Mazure a pris au sérieux l'exhortation de Brecht pour nous offrir cette Célébration du quotidien. Car dans la routine des jours, nous sommes bien souvent ailleurs, absents à nous-mêmes, sourds à ce miracle continu qu'est notre vie ordinaire. À travers une écriture poétique et très féminine, Colette Nys-Mazure célèbre la trame secrète de nos existences. " Chaque matin, je m'étonne et je me réjouis d'être en vie. Je ne m'y habitue pas. "

Cette auteure-poète m'a accompagnée encore ce mois-ci, après avoir découvert le mois dernier "l'âge de vivre". Des livres ressources qui ne quitteront pas ma bibliothèque.  Je ne me lasse ni des sujets abordés (ici, les petites choses du quotidien, les joies que l'on peut y dénicher, ses tristesses, ses joies etc.), ni de sa prose.




Perdre pied, de Colette Nys-Mazure

Tous les chemins mènent à la mer. Sur cette plage du Nord, un peintre a posé son chevalet. Il peint le ciel changeant, les silhouettes en vacances. Mais voici qu'un cheval fou fend l'espace et révèle à chacun sa part de rêve et de souffrance. Résidents ou locataires, qu'on ait cinq ou soixante-quinze ans, il arrive qu'on perde pied : on se pose les questions vitales et on cherche un écho près des autres. Le jeune homme en fauteuil roulant écoute l'adolescente en mal de père ; une famille nombreuse joue non loin d'une femme esseulée ; un couple savoure la joie de vieillir ensemble. Les solitudes sont avides d'attention, de tendresse et d'apaisement. Mais comment reprendre pied lorsque la vague trop forte a bousculé le fragile équilibre ? Dans ce roman, l'auteur de Célébration du quotidien poursuit son exploration des visages et des paysages, des choses de la vie, en quête de l'essentiel sous les apparences.

Qu'ajouter encore ? Ici l'auteure nous permet d'accompagner les journées de plusieurs protagonistes, qui pour de multiples raisons ont l'impression de perdre pied, et pourtant retrouvent le goût, la joie de vivre. Au quotidien. Au bord de la mer du Nord.

Pays de neige, de Yasunari Kawabata

A 3 reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au coeur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification.

Perdue. Je crois que je n'ai pas réussi, au début du roman, à bien situer les protagonistes. Du coup ensuite j'ai toujours eu de la peine à savoir qui était qui, comment la relation s'était mise en place etc. Je rêvais de lire ce livre depuis longtemps. Quelle déception...
























Millenium, de Stieg Larsson

Je me suis régalée du début à la fin de cette trilogie. J'ai imaginé Lisbeth, ai compris Claicile qui m'avait dit parvenir parfois à faire "sa Salander", progressé dans leurs enquêtes, et malgré parfois la cruauté de certaines descriptions, ai réussi à ne pas en être trop secouée, plus attirée et en attente de l'intrigue et des méthodes utilisées que de la raison pour laquelle l'enquête était menée. Je ne saurai dire quel tome m'a le plus plu, et qu'importe après tout. Je n'envisage ce roman policier que sous son exhaustivité. Un régal...
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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 12:14


Ce livre m'a accompagnée toute la semaine, matins et soirs.
Et continuera de le faire

Comment en parler, le décrire ? En quelques mots, en courts chapitres, avancer avec elle et apprendre tout ce qu'il y a à retirer du quotidien pour être bien. Je vais vider ma bibliothèque et n'y laisser que ces ouvrages si intenses que même au bout de plusieurs lectures je continuerai d'apprendre...

"Dans nos obscurités

De ces jours où vous accable la kyrielle des mauvaises nouvelles :
- On a retrouvé Marc mort dans son lit.
- Marie et Pierre se sont séparés ; les enfants sont chez leurs grands-parents.
- Bénédicte a perdu son emploi.
Je savais ; l'attention discrète recueille les signes du temps, mais est-ce une raison pour les colporter avec une sorte de volupté morbide que sous-tend parfois la pensée égocentrique "jusqu'ici nous sommes épargnés". Quel malin plaisir éprouvent certains à vous accabler d'entrée de jeu, tant au bureau qu'à l'école, en rue. Oiseaux de mauvais augure qu'on tente de fuir du plus loin qu'on les paerçoit. Aider là où je peux, oui, mais me faire la messagère du malheur, jamais.
- Je viens de rendre visite à Véronique : son bébé est superbe.
- Mon fils a décroché un contrat d'apprentissage.
- Franz est guéri !
Ca y est ! la contagion de l'espoir : on respire. Naïveté ? La vie plus forte que la mort."

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 19:19

Peut-être s'essouffle-t-elle. Comme j'ai été déçue. Je ne me suis pas beaucoup promenée à Venise cette fois-ci. L'intrigue fut longue à se mettre en place. Et sa fin fut si convenue. Et puis Guido rentre peu chez lui partager ses repas et sa vie de famille. Dommage.

Quand mon homme m'a dit "en le lisant tu devrais noter toutes les idées de recette données", je lui réponds "en le lisant tu devrais t'inspirer de tous les bouquets de fleurs qu'il rapporte à son épouse en regagnant son domicile".
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